Clarisse Sabard - "Flora et Joséphine : Le secret des Agapanthes" : Une saga prometteuse
Mon avis
Flora tient une galerie d’art à Los Angeles lorsqu’elle se retrouve mêlée à un scandale médiatique qui l’oppose à son demi-frère, avec qui elle entretient de profonds différends. Lorsqu’elle hérite, à parts égales avec ses cousines, d’une maison en Normandie, elle saisit cette opportunité pour s’éclipser. Et qui sait ? Une fois sur place, elle pourrait bien réveiller d’autres secrets enfouis...
Si vous appréciez les sagas familiales où les époques se croisent et les destins s'entrelacent, je vous recommande chaleureusement ce roman.
Dès les premières pages, nous suivons Flora, une héroïne attachante, sur les traces de sa grand-mère Joséphine. Sa quête l’emmène à la recherche d’un mystérieux tableau, et nous transporte dans une atmosphère empreinte de nostalgie. On se laisse séduire par le charme suranné d’un autre temps, et l’on s’imprègne peu à peu de l’univers de l’impressionnisme.
Par ailleurs, on s’attache aux figures féminines du passé : Joséphine bien sûr, mais aussi la touchante tante Fine. Toutes deux laissent dans leur sillage une empreinte indélébile.
J’ai adoré me fondre dans les décors variés du récit : entre la France, l’Amérique et la Grèce, chaque lieu raconte quelque chose de ces personnages en quête de vérité. On y découvre des passions brûlantes, des liens sincères, mais aussi des trahisons amères. L’écriture, fluide et immersive, nous tient en haleine sans relâche.
Les personnages avancent dans leur existence au gré de leurs hésitations, de leurs élans, de leurs silences et de leurs convictions. C’est une fresque captivante, où Flora découvre peu à peu une facette d’elle-même, insoupçonnée jusque-là. Elle lève le voile sur une mémoire familiale riche et troublante.
Les descriptions sont si précises et envoûtantes qu’on s’y croirait. Il suffit de fermer les yeux pour que les paysages prennent vie.
Clarisse Sabard parvient avec brio à construire un univers dense et vivant. Elle insuffle une âme à chacun de ses personnages, au point que l’on s’y attache profondément. Je quitte à regret les Agapanthes, mais j’ai la certitude qu’avec le tome 2, j’aurai le bonheur d’y retourner !
J'imaginai aussitôt le genre de tableau que pourrait m'inspirer un si bel endroit. Sans conteste, ce paysage enchanteur réveillait mon âme d'artiste ! Peut- être restait -il des toiles vierges et des tubes de peinture dans le pavillon d'été ... Mais avais-je vraiment le droit de fouiner ?

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