Abigail Hing Wen - "Amour(s) à Taïwan - Tome 2 : L'été des secrets" : Une suite aboutie et captivante
Mon avis
De retour de leur programme d’été, Xavier et Sophie ont gagné en clarté sur leurs aspirations. Cependant, le moment est venu d’affronter les obstacles qui freinent encore la réalisation de leurs rêves. Dans cette suite, ils se retrouvent liés par une complicité troublante et constante. Ensemble, sauront-ils enfin s’ouvrir et faire preuve de la conviction nécessaire pour transformer leur avenir ?
Quel plaisir de retrouver Xavier et Sophie, désormais plus sûrs d’eux et mûrs. Ils savent enfin ce qu’ils veulent et n’hésitent plus à l’affirmer haut et fort. Cette évolution rend leur parcours encore plus attachant et inspirant.
J’ai aimé les suivre dans cette aventure où leur compréhension mutuelle et leur soutien deviennent des forces motrices. Le roman explore des thèmes universels comme la honte, l’honneur et les complexes qui freinent l’épanouissement personnel. Pour avancer, Xavier et Sophie doivent prendre conscience de leurs qualités et se battre pour défendre leurs valeurs.
Les moments où ils tiennent tête à leurs familles ou à leurs référents éducatifs sont particulièrement marquants. Les retrouvailles entre eux, empreintes d’émotion et d’une sensualité discrète, reflètent leur cheminement vers une acceptation de soi et des autres. Le récit montre avec finesse les pressions qu’ils subissent : entre les attentes oppressantes de leur entourage et l’acceptation de leurs propres choix.
L’écriture, fluide et résolument moderne, capte avec justesse une palette d’émotions, allant de la vulnérabilité à la détermination. L’immersion dans des coutumes empreintes de poésie et d’exotisme est à la fois réaliste et envoûtante. Avec cette histoire, on donne une chance à la technologie de parfaire et d'honorer les traditions.
On ne peut qu’être admiratif face au courage et à la résilience de ces deux jeunes gens. Ils transforment leurs faiblesses en atouts et se révèlent à la hauteur des défis qu’ils rencontrent. Ce roman inspirant et tumultueux nous entraîne dans une quête d’identité profonde et sincère.
Mes amis asio-américains m’ont dit qu’ils n’avaient pas l’impression d’avoir des racines. Être des immigrés leur donne l’impression d’être apparus spontanément en famille au milieu du pays. Ils n’ont pas d’héritage, pas d’histoire familiale. Moi, j’ai toujours su que je venais d’une longue lignée de personnes dont les vies ont commencé et fini avant que je prenne ma première inspiration sur cette terre. Cela a toujours été un poids.
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