Adeline Yen-Mah - "Jun-Ling, une enfance chinoise" : Une autobiographie poignante
Mon avis
L'auteure nous livre le récit poignant de son histoire, marquée par l'abandon de son père, le rejet de sa belle-mère et les humiliations infligées par les autres membres de sa fratrie.
Pour échapper à cette réalité douloureuse, elle trouve refuge dans la lecture et l'affection que lui prodiguent sa tante Baba et son grand-père Ye Ye. Nous suivons les souffrances de cette petite fille discrète et solitaire, depuis sa naissance jusqu'à son départ pour l'Angleterre en 1952, où elle entreprendra des études de médecine. Ce témoignage sincère et émouvant permet d'admirer le cœur et le courage de cette jeune Chinoise, tout en explorant habilement la culture et le contexte historique.
"Le soir tombait. Des enseignes en néon bleu, jaune, rouge et orange s'allumèrent et clignotèrent à mon adresse. Quelqu'un chez moi avait-il remarqué mon absence ? Me croyait-on encore à l'école ? Me cherchait-on ? J'étais désemparée."
Le récit dévoile une maltraitance honteuse et silencieuse, porteuse néanmoins d'espoir et d'opportunités déterminantes. C'est une histoire qui éclaire la condition de cette enfant malmenée, soulignant les ombres de sa vie tout en laissant filtrer les lueurs d'une lueur d'espoir.
Ce passage du récit, teinté de solitude et d'incertitude, capture magnifiquement l'atmosphère émotionnelle du moment. La palette de couleurs des enseignes en néon contraste avec la noirceur de l'abandon, créant ainsi une image saisissante de la fragilité de l'enfance.
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