"Syndrome E" de Franck Thilliez aux Editions Pocket

Résumé

Le Syndrome E - Pocket
Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle… Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille.
Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés… Il n’en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko, en congé forcé.
Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko.
Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux coéquipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d’une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire.
Ceux qui ne connaissent pas le syndrome [E], ne savent pas de quoi ils sont capables…
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Franck Thilliez - "Syndrome E" : Angoissant

Mon Avis

Embarquement immédiat et dans le feu de l'action avec des découvertes qui font froid dans le dos. On voyage à travers une intrigue imbriquée et captivante.

On aime le caractère fonceur et entier de nos héros enquêteurs qui ont tout pour s'entendre et se rapprocher. Le scénario est complexe et documenté. On nous emporte du côté de l'image et de ses effets sournois sur notre conscience. On est happé par le déroulement technique imperturbable. 

L'auteur nous tient dans ses filets en remontant le fil de la bobine avec nous. L'écriture est fluide et addictive. Du Canada au Caire, on traque la violence à sa genèse. Les meurtres se multiplient, spectaculaires et choquants. Sharko et Lucie apprennent à s'estimer et à se faire confiance, et la romance s'installe fébrilement avec leurs fragilités, leurs jardins secrets.

 

"Peu de temps avant l'atterrissage, Sharko referma son livre et regarda par le hublot, vers nulle part. Un être sanguinaire, sadique, cherchait peut-être quelque chose dans les phénomènes hystériques, en mutilant, tuant, volant les yeux et le cerveau. Pourquoi ? Quels enjeux pouvaient justifier de tels actes barbares ? Y avait-il seulement un enjeu ?"

 

On se rapproche de secrets d'État, d'expériences médicales, de manipulation. Les affaires se rejoignent dans un mécanisme pervers qui ne semble n'avoir pas de limites.

Le rythme s'accentue jusqu'au dénouement final qui nous laisse sur les dents, et l'angoisse au creux du ventre. Et si le cauchemar ne faisait que commencer...

Ce que je retiens

Cerveau, science, manipulation, cinéma

Ma Petite Remarque

Un début de roman qui m'a fait penser à Ring