Marie Vareille - "Je peux très bien me passer de toi" : Un récit irrésistible
Chloé et Constance sont deux amies au caractère foncièrement différent, malheureuses en amour. Elles décident un jour, que tout cela doit changer et vont celer pour cela, un pacte qu'elles ne devraient pas oublier de sitôt.
On passe un excellent moment entouré de personnages drôles, et sans filtre entre Paris et la province. Chloé et Constance vont sortir de leurs zones de confort et se confronter à des situations qu'elles devront prendre avec philosophie et humour.
Les rencontres sont souvent cocasses, on enchaîne les malentendus, les scènes dérangeantes. Cela démarre très vite, on est tout de suite dans l'ambiance. Constance idéalise l'amour et le vit par procuration à travers les romans de Jane Austen. Quant à Chloé, elle les fait tous craquer. On est ravi de voir qu'au cours du récit, les deux amies inversent la vapeur.
L'écriture est fluide, légère et aborde la vie de manière totalement décomplexée. On a souvent le sourire au bord des lèvres, l'œil qui perle parfois d'émotions.
"Je maudis Charlotte qui a trouvé que c'était une merveilleuse idée de partir en retraite à la campagne. Je maudis Abhilasha qui a déclaré que j'avais impérativement besoin d'un retour à la nature pour restaurer mon aura éclopée."
C'est un récit tout public, avec des rapprochements très softs. On se concentre sur les profils féminins avec leurs convictions, au détriment des rôles masculins bien plus fades à notre goût. On est touché par les conflits que vivent les personnages et la manière qu'ils ont d'y réagir, nous les rendent attachants.
Il n'y a pas de réelle surprise, et la fin est très attendue, mais c'est ce qu'on recherche après tout dans ce genre de roman : de la romance, de l'amitié et beaucoup de répondant !
Ce que je retiens
Amitié, romance, pacte
Remarque
On fond pour la personnalité encore si fraîche et pétillante de mamie Rose, malgré la maladie.
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