Un récit nostalgique
Vincent est sous le choc après le décès de son père, et il prend la dimension de la fragilité de la vie. Quand une invitation impromptue pour les Etats-Unis, il fonce alors sur l'occasion de voyager et de profiter...
On traverse ce roman de manière émotionnelle et sensorielle. On n'est pas ici dans la didactique ou l'intentionnel, c'est l'intuitif qui parle. Il faut partir sans se retenir, aller au gré de ses rencontres porté par le vent, pour humer, éprouver chaque instant.
L'ailleurs est grandiose, déconcertant. On vogue à travers la musique, la malbouffe, les clichés, les contradictions. Nos personnages sont bruts, écorchés, leur identité est unique sans être originale. Ils nous offrent un spectacle divertissant, vagabond.
"J'étais du côté fenêtre et je suis reparti avec la contrebasse chaloupée de Ron Carter à travers mon casque, All Blues, un morceau parfait pour se remémorer les êtres qui sont comme des phares scintillant dans les nuits chaudes de New York."
L'auteur nous offre un voyage erratique aux multiples dimensions, à la conquête d'un temps pourtant insaisissable...
Etats-Unis, deuil, Road-Trip
Une fin en pointillé qui nous laisse sur notre faim
Après avoir publié une longue nouvelle Un roman avec Barbara (2013), Un recueil de poésie moderne M11 aux éditions
La matière noire (2013), Vincent Virgine est repéré par Laurent Bettoni qui l'engage aux éditions La Bourdonnaye pour
Marvin, saison 1 et 2. En 2021, Vincent Virgine publie son nouveau roman "America blues" chez les indés éditions. (Source : https://www.linkedin.com/in/vincent-virgine-35a8696b/)
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