"Au jardin des oliviers" de Catherine Magand
Catherine Magand : Un récit puissant
"Au jardin des Oliviers" de Catherine Magand - Publishroom
Martha pense avoir trouvé l'amour en la personne de Tony. Celui-ci, veuf et père de Stella, petite fille de 4 ans, est un peu rugueux, voire fruste mais la vie ne l'a pas épargné. Commence alors un cheminement ponctué d'obstacles tout à fait inattendus et ce qu'elle pensait être une relation amoureuse prendra peu à peu le visage d'une véritable emprise psychologique. Pourtant, c'est au cœur même de ce terreau douloureux que Martha va voir se lever une grande bénédiction. |
Martha pense avoir trouvé en Tony, veuf et papa de la petite Stella, un homme avec qui elle pourrait construire et faire sa vie. De difficultés en difficultés, elle puisera sa force et son courage, dans une foi et une compassion inébranlables...
Martha est une femme de cœur qui a besoin d'écoute, de dialogue, de bienveillance. Elle est comblée dans son rôle de maman, mais il manque quelque chose à sa vie de femme. Elle ne comprend pas les foudres de sa belle-mère, la froideur de son mari.
L'histoire que Martha nous raconte, est celle du harcèlement moral insidieux et pervers. Pour le comprendre et s'en défaire, il faudra le regard d'un autre homme et un long chemin pour ne pas se perdre soi-même.
L'écriture est fluide, grave, émotionnelle. On suit le parcours de Martha avec beaucoup d'admiration. Elle nous touche par sa droiture, son empathie, son incroyable patience. Elle trouve en Elio, le désir de s'épanouir, de la tendresse et du soutien. Sans lui, sans l'amour inconditionnel, le pardon, l'ouverture à quelque chose de meilleur : elle n'aurait sans doute pas aussi bien vécu. Il y a de la noirceur dans ce roman qui nous attriste, nous désole, mais il y a aussi une lumière éternelle, stimulante, du bon à tout malheur à qui veut bien y croire...
Un roman sur l'emprise qui fait prendre conscience des comportements troubles, narcissiques et destructeurs. Écoutez la voix de Martha, elle a beaucoup à dire et encore plus à se libérer !
"Le monde des sentiments était comparable à la profondeur des océans, personne ne pouvait prétendre en avoir fait le tour ; et s'il y avait, ne serait-ce qu'un espoir aussi infini que le battement d'ailes de papillons, Martha voulait s'en emparer."
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre Commentaire