"La librairie des chats noirs" de Piergiorgio Pulixi aux Editions Gallmeister

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Piergiogio Pulixi : Divertissant

Une minute pour choisir… et toute une vie pour regretter

Résumé :
Un assassin sadique impose à ses victimes un dilemme infernal : choisir, en soixante secondes seulement, lequel de leurs proches vivra… et lequel mourra. Lorsque la série macabre s’allonge, la police fait appel à un enquêteur bien particulier : Marzio Montecristo, libraire bougon de Cagliari, mais aussi membre fondateur d’un club de lecture aussi atypique qu’efficace, Les enquêteurs du mardi. Avec son équipe bigarrée, un prêtre, une retraitée malicieuse, un vieux dandy et une jeune gothique, Marzio devra se replonger dans les ténèbres d’une enquête où chaque minute compte.

Les protagonistes :

• Marzio Montecristo : Libraire spécialisé dans le polar, au caractère bien trempé mais au cœur tendre. Propriétaire d’une petite librairie pleine de charme, avec deux chats mascottes qui règnent sur les lieux.

• Le club des enquêteurs du mardi :

  • Le prêtre : sage et pragmatique, ancre morale du groupe.

  • La retraitée : fine observatrice, toujours prête à dégainer un souvenir pertinent.

  • Le vieux dandy : charme désuet et flair inattendu.

  • La jeune gothique : vive, intuitive, et décalée.

• L’assassin : figure énigmatique, qui pousse ses proies à commettre l’impensable avant de frapper.

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Ce que l’histoire nous murmure :

Entre l’ombre et la lumière, Une minute alterne frissons et chaleur humaine. Piergiorgio Pulixi réussit un cocktail surprenant : l’intensité du thriller psychologique mêlée à l’atmosphère douillette d’un cosy mystery. Derrière les rayonnages de la librairie et ses conversations sur le polar, le danger rôde, implacable. Les pages tournent toutes seules, tant l’urgence de l’intrigue et l’attachement aux personnages forment un duo irrésistible.

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Mon avis personnel :

Ce roman a su me séduire par son ambiance unique. J’ai adoré le contraste entre la noirceur des crimes et la chaleur de la librairie, véritable cocon littéraire où l’on se surprend à vouloir s’attarder. Marzio est un héros imparfait, parfois maladroit, mais profondément humain, qui incarne ce mélange de rudesse et de tendresse typiquement méditerranéen.
L’écriture, fluide et subtilement ironique, fourmille de références à la littérature noire. L’intrigue, si elle ne révolutionne pas le genre, tient en haleine grâce à ses rebondissements et à l’alchimie du groupe d’enquêteurs. Et cette montée en tension, ponctuée de choix impossibles, laisse un arrière-goût troublant…
En bref, un polar qui se lit avec un mélange de sourire et de frisson, et qui confirme que parfois, la meilleure des armes reste l’esprit d’équipe.

Citation marquante :

Tu sais pourquoi j'ai fait ça, dit l'inconnu en éteignant la caméra pour la décrocher du trépied. Souviens-toi que ce n'est pas moi qui les ai tués… C'est toi.