Ogawa Ito - "Le ruban" : Un récit diffus et symbolique
Mon avis
Sumire est passionnée par les oiseaux au point de devenir une mère pour l'un d'eux, transmettant cette passion à sa petite fille Hibari. Lorsque l'oiseau apprivoisé s'enfuit, il reste entre elles un lien indéfectible et une connexion à la vie qui ne s'oublie jamais...
L'oiseau est le fil conducteur de ce roman, libre et volatile comme l'air, incarnant les souffrances et les aspirations des hommes. Il apporte une touche de poésie, de douceur, et de réconfort à travers ses envolées pérégrines. Je me suis attachée à l'excentricité de Sumire et à la fraîcheur d'Hibari, si empathique et pure. Elles m'ont transportée dans un rêve éveillé où tout semble possible.
J'ai été touchée par leur relation intergénérationnelle, empreinte de charme, de simplicité, et de mystère. Le thème du deuil est très présent dans ce roman, mais il ne renonce jamais à la lumière, véhiculée par une véritable sagesse.
L'écriture est délicate et sensible, nous faisant voyager à travers un éventail d'émotions. Les pensées s'envolent et s'emmêlent, laissant un goût de décantation et un subtil parfum de connexion et d'éternité.
Ruban reliait mon âme à celle de Sumire. Nous étions unies par un ruban transparent, invisible. Il me suffisait d'y penser pour que quelque chose gonfle dans ma poitrine, je ne savais pas exactement quoi, quelque chose de triste et de chaud, comme lorsqu'on fait pipi dans la mer.
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