David Berry - "Un week-end de félicité" (*) : Une comédie désopilante
Mon avis
Comment une soirée de week-end ordinaire peut-elle virer à la dérision et à la catastrophe ? David, dessinateur de BD, réussit à accumuler les bourdes et les ennuis qui deviennent le théâtre d'une comédie caustique, poussée au paroxysme.
Excessif mais irrésistible, on sourit du début à la fin avec des situations inspirées du réel qui s'enchaînent pour une chute de dominos du plus bel effet. Les personnages sont caricaturaux et valent leur pesant de cacahuètes. Les dialogues sont croustillants, parfois lunaires, mais mon dieu, que c'est bon !
On se range du côté de David qui gère presque sans sourciller des parents envahissants, une épouse jalouse, un voisin procédurier, une épidémie de gastro, des excentriques, et, par extension, un environnement familial un peu bancal.
"À bout de nerfs, je laisse éclater ma colère, résultat d'un trop-plein d'ennuis accumulés depuis vendredi soir. Je mets tout le monde dehors, y compris Giacomo Pino qui revient la gueule enfarinée pour me demander si j'ai prévu de tailler la haie aujourd'hui."
L'écriture est joueuse et irrévérencieuse. Le cocktail est explosif : mention spéciale pour l'inspiration déjantée et insistante du cousin Herbert, les caprices vestimentaires d'une pré-ado, et le ticket de métro de la tata Jannie.
L'auteur ose tout sans se prendre au sérieux, et nous, on en redemande !
(*) Livre numérique reçu en SP en échange d'une chronique honnête et impartiale.
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