Résumé J'ai de la friture dans la métaphore
Paul Uroz - "J'ai de la friture dans la métaphore" : Un récit bavard et impertinent
Mon avis
Quand Antoine Laporte, romancier à succès, se retrouve confronté à l'angoisse de la page blanche, il décide de changer d'air pour redonner une chance à l'inspiration. C'est du côté de la Dordogne qu'il effectue une retraite avec son épouse Edith, et y éprouve une période de questionnement et de grands bouleversements...
C'est un roman fouillis, tout droit sorti de l'esprit fragmenté d'un auteur. Antoine Laporte est un personnage pour le moins curieux et fascinant. Son univers est fait de vide intérieur et il est très souvent autocentré. Il nous décrit avec une grande souffrance le paradoxe de l'écrivain partagé entre délires obsessionnels et banalité du quotidien.
"Une entreprise de fou, tout est déjà en charpie; tout s'embrume, se déforme... écrire, c'est la lumière et la pénombre dans la confusion du doute! Écrire, c'est pouvoir hurler sa peine, ses maux, sa révolte; sans faire de bruit!"
L'écriture décrit un flot ininterrompu pour nous faire ressentir le doute, les conflits et l'urgence de la création. On suit le parcours sinueux de cet homme en proie à ses démons. Audacieux, irrévérencieux, pertinent... j'hésite encore.
L'édition est ici soumise à une critique cynique. On se frotte à des univers différents qui font frétiller les synapses de ce héros loquace bien malgré lui. Ce roman questionne et s'affole dans une fantaisie conspuante et désarmante. Mais je vous laisse juger !
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