Evelyne Dress - "Je veux peindre et aimer" : Un récit initiatique
Mon avis
Après avoir perdu son fiancé dans la guerre des tranchées, Rebecca trouve dans la peinture une raison d'exister. Animée d'une soif inextinguible d'aimer, elle habille cet appétit de rencontres et de voyages, sources d'inconfort, et de frénétique inspiration. Chemin faisant, de la France à la Turquie, en passant par New York, pourra-t-elle réunir la somme de ses contradictions ?
Avec Rebecca, on fait un voyage dans le temps foisonnant, et nous sommes les témoins d'une époque qui s'échelonne de 1914 à 1927. Le tourbillon est envoûtant, nous sommes transportés comme dans une galerie d'Art par la découverte.
L'écriture est fluide, passionnée, et tous les élans du cœur sont à notre portée. Rebecca nous émeut avec ses fragilités, ses exigences. On suit ses aventures sentimentales et artistiques avec un ravissement exquis.
"Il n'y a rien de plus intimidant qu'une toile vierge. J'en ai des sueurs froides, comme si l'enjeu de ma création était l'enjeu de ma renaissance."
Il y a une évolution dans sa psyché et sa création. On vibre au rythme de ses obsessions. Amour et passion se confondent tandis que la peinture révèle ses désirs profonds, son authenticité. Voluptueux, sensuel, infiniment féminin, ce roman explore de multiples facettes, jusqu'à délivrer son essentielle vérité.
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