Alexis Laipsker - "Les poupées" : Un thriller immersif
Mon Avis
Avec la découverte macabre de corps disposés dans une chapelle isolée, commence une enquête qui va précipiter le commissaire Victor Venturi dans un flou judiciaire qu'il ne souhaite pas affronter seul. Il sollicite alors l'aide d'une jeune psychologue avec qui l'expérience se révélera bien plus révélatrice qu'il ne l'aurait escompté.
On est abasourdi par les scènes muettes et d'horreur. On se pose dès le départ beaucoup de questions et on échafaude déjà des pistes susceptibles de nous rapprocher de la vérité.
On aime ce duo d'enquêteurs antinomique et pourtant complémentaire. Derrière les clichés, et leurs dialogues acérés, ils dévoilent une part d'eux-mêmes plus fouillé et attachante. À force d'analyse et d'intuition, la criminologue "Menthe à l'eau" affine son diagnostic et s'impose avec une éloquente persuasion.
L'auteur distribue ses cartes, détourne notre attention avec des leurres hypnotiques. L'écriture est fluide, habile avec un rythme addictif qui fait que l'on a du mal à lâcher le roman.
"Il les habille, les déshabille, les coiffe, change leur apparence. Pour lui, ce sont des jouets. Il joue."
On se rapproche de la communauté gay avec les problématiques qu'on peut en attendre. On est intrigué par les visions d'une voyante et sa propension à la paranoïa...
L'intrigue est pulsatile et perturbante. On se laisse volontairement influencer par une écriture au service de l'asservissement et de la manipulation. J'ai marché dans la combine jusqu'à la révélation finale qui m'a un peu déçue parce que déjà vu.
Bonjour. J'ai découvert ce blog en cherchant des infos sur Alexis Laipsker. Je viens de terminer "Les poupées". Je partage ton avis sur le duo formé par le Cow-boy et Menthe-à-l'eau. L'intrigue tient son lecteur en haleine mais l'auteur a peut-être laissé traîner trop d'indices. On devine une partie de l'énigme avant le fin du roman. En revanche, je suis d'accord pour dire que c'est un bon page-turner. A bientôt
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