Une déception
C'est sur une scène de crime de la banlieue de Copenhague, que l'on retrouve une étrange figurine de marrons.
Les inspecteurs chargés de l'affaire n'en sont qu'au balbutiement de
leurs découvertes quand des empreintes réveille une disparition
classée...
L'auteur est à la base créateur de la série "The Killing", si vous connaissez. Peu familiarisée avec le polar nordique, j'aie eue, je dois bien l'avouer, beaucoup de mal à accrocher.
J'ai trouvé l'intrigue lente et sinueuse, les personnages plats. Le lien entre les différentes affaires est difficile à établir et on prend son temps scrupuleusement pour ne négliger aucune piste. On comprend en revanche très vite que le système de protection à l'enfance est dans le collimateur du tueur.
L'écriture manque de dynamisme et on a le sentiment de faire un peu du sur place. L'auteur joue avec nos nerfs, parce que oui, malgré tout, on veut savoir. Les ramifications sont aussi multiples que noueuses. Rajouté à cela, il y a des conflits d'intérêt qui ne sont pas fait pour arranger les choses.
"L'idée était perverse. Il fallait être soi-même pervers pour l'avoir eue, mais Nylander avait soudain compris ce que Hess voulait dire pendant le briefing, quand il avait dit qu'il fallait empêcher qu'il y en ait d'autres. Personne n'avait commenté la remarque, mais l'idée que l'agresseur était en train de fabriquer son propre bonhomme de chair et de sang était difficile à chasser."
Mais bon, vaille que vaille, on progresse même si c'est dans l'aveuglement. On oscille en permanence entre fausses pistes et questionnements. C'est délibérément complexe, millimétré et tortueux. Ce thriller de presque 700 pages nous malmène pour un final que l'on n'avait pas vu venir et qui colle parfaitement.
Un roman à réserver peut-être à l'automne, pour l'ambiance, et quand on a vraiment envie de prendre son temps.
Crimes, signature, maltraitance, vengeance
Une fin qui reprend les grandes lignes de l'enquête, de manière concise et explicite, c'est déjà ça!
Né en 1968, Søren Sveistrup est le créateur, scénariste et producteur de plusieurs séries, dont la série culte The Killing
qui a notamment reçu le BAFTA 2011 de la meilleure série internationale
et qui a réuni près de 600 000 téléspectateurs français lors de sa
diffusion.
Il a plus récemment écrit des scripts pour des longs métrages, par
exemple pour l’adaptation de Le Bonhomme de neige de Jo Nesbø.
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