Un récit puissant
Quand
Driss décide de retourner au Brésil son pays d'affection, c'est pour y
retrouver ses amis et Lisa avec qui il souhaite concrétiser son amour
naissant. Sur place, la réalité entre risques, carnaval et romance, va forcément le rattraper...
Quel plaisir de retrouver Driss, attiré corps et âme par son pays de cœur, le Brésil. Son attachement est unique et sans faille, et nous emporte dans son sillage.
L'énergie est palpable, et ça crépite tout autour de nous, au fil des pages. Le voyage nous plonge dans une atmosphère électrique, trépidante.
On retrouve ici la misère des Favelas gangrenés par les trafics de
drogue, mais aussi l'exotisme, la chaleur, la musique, la danse qui
habitent et nourrissent notre personnage principal.
On aime la sensibilité de Driss et le regard qu'il porte sur les dysfonctionnements de la société, et son prochain. C'est quelqu'un d'attachant dans le sens où il a le souci de rester fidèle à lui-même, tout en voulant ne pas faire de mal à l'autre. Son histoire d'amour avec Lisa reflète sa dualité sincère.
"Le pire, c'est que je crois faire du bien, et j'ai tué le seul ami qui me comprenait."
L'écriture est passionnée, irradiante. On s'imprègne d'un environnement complexe dont on voudrait saisir toutes les nuances, les subtilités.
L'amitié, la justice sont des valeurs qui sont ancrés au plus profond de Driss qui va s'en aller à la rencontre de son destin. On est ému, dès lors, pris aux tripes par l'urgence et la folie qu'il est impossible à arrêter.
Cette histoire, on la reçoit comme un shot brûlant, qui laisse une sensation à la vie, à l'amour, à la mort brute-amère, que l'on ne pourra plus effacer !
Favelas, guerre des gangs, amour, tragédie
Des scènes décrites avec un réalisme qui peuvent choquer
Boumé Boubekeur est né à Lyon en 1963. En 1970, enfant, il regardait la
finale de la coupe du monde qui se déroulait alors au Mexique. Elle
opposait l'équipe d'Italie à celle du Brésil, avec son joueur hors du
commun, Pelé. Impressioné par les torcedores (supporters Brésiliens) qui
acclamaient et dansaient la samba, il dit à son père "Papa c'est là bas
que je veux vivre, car les gens chantent et dansent", il avait 7 ans...
20
ans plus tard, il a pu faire son premier voyage à Rio de Janeiro, et
depuis, passionné, il y retrouve chaque années ses amis qui l'appellent
"Boumézinho". Il a depuis visité une vingtaine de fois ce vaste pays
grand comme 17 fois la France ! L'Amazonie, le Pentanal, le Mato Grosso,
Paraiba, etc. tous ces états du Brésil sont représentés dans cette
ville Rio de Janeiro, "Cidade Maravilhosa", et qui mélange tous les «
cariocas ».
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