Le charme d'un roman épistolaire
La mort du père d'Esther a été un déchirement. Libraire à Lille, elle entretenait une correspondance singulière avec son père alors qu'ils se voyaient régulièrement et habitaient non loin de l'autre. C'est en souvenir de lui, qu'elle se décide à ouvrir un atelier d'écriture aux répercussions insoupçonnées...
À travers les lettres des six participants, nous allons faire leur connaissance avide et brûlante. Ils vont se raconter sans fard, et sans tricherie au fil de leurs échanges, évoquer leur vie, leur histoire et décrire là où ils en sont. Il y a Jeanne, la vieille dame esseulée, Jean l'homme d'affaire, un peu usé, Juliette et Nicolas qui se sont éloignés après la naissance de leur premier enfant, et Samuel l'ado qui a mal vécu le décès de son frère et en quête d'identité.
Tous vont se dévoiler à l'autre, cet inconnu et en apprendre en même temps autant sur eux-mêmes, comme jamais ils ne l'auraient cru possible.
Tous vont se dévoiler à l'autre, cet inconnu et en apprendre en même temps autant sur eux-mêmes, comme jamais ils ne l'auraient cru possible.
"Les lettres ont-elles ce pouvoir, de créer un lien particulier entre ceux qui les écrivent ?"
Il y a une charge émotionnelle qui glisse, transpire et nous devenons les témoins d'une subtile intimité. La plume est forte, douce et fragile. Cécile Pivot nous offre un voyage initiatique à travers l'écriture dans un déroulement qui intime à l'écoute, à l'éloge de la lenteur. Le quotidien révèle des sujets cruciaux qu'il est important de ne pas déguiser.
On apprécie la franchise qui n'empêche pas et n'enlève rien à la pudeur des sentiments. On se prend d'affection pour nos personnages, par rapport à leurs blessures, leurs passions ou leurs inspirations. Ces lettres sont une ébauche d'amitié, de découverte, mais également de réalisation et de travail sur soi. Le rôle est bien évidemment humain, social et thérapeutique. Ensemble, ils apprennent à grandir, accepter et guérir.
On apprécie la franchise qui n'empêche pas et n'enlève rien à la pudeur des sentiments. On se prend d'affection pour nos personnages, par rapport à leurs blessures, leurs passions ou leurs inspirations. Ces lettres sont une ébauche d'amitié, de découverte, mais également de réalisation et de travail sur soi. Le rôle est bien évidemment humain, social et thérapeutique. Ensemble, ils apprennent à grandir, accepter et guérir.
Un roman délicat aux émotions retrouvées, juste pour le plaisir d'échanger des mots.
Lettres, amitié, confidences, thérapie
On regrette que Jeanne soit en retrait à la fin de cette histoire.
Cécile Pivot est journaliste. Elle a déjà publié Comme d’habitude (Calmann-Lévy, 2017) et Lire ! (Flammarion, 2018). Battements de coeur est son premier roman. (Source : https://calmann-levy.fr/video/cecile-pivot-presente-les-lettres-desther)
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci pour votre Commentaire