"L'Emblondie" de Colette Olliver-Chantrel aux Editions Librinova

Un récit puissant

L'Emblondie
Du jour où leurs bateaux respectifs – le Fodrêkon et le Shervoo – se découvrent amarrés proue à proue au ponton H, le marin breton Olivier Karvalho, dit le Commandant, et le professeur parisien Ghislain Cédrat vont devenir les acteurs d’une étonnante succession d’aventures où se mêleront la peur, la joie, la colère, la honte, le chagrin, la compassion, l’amitié, l’amour, et l’humour…
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Quand Olivier, commandant aguerri rencontre Ghislain, c'est la mer qui les rapproche. Ils deviennent très vite des amis et bien plus encore. Olivier va devenir un guide, un mentor et peut-être laisser une empreinte capable de bouleverser des destins...

C'est un roman de marins avec la force des éléments qu'il procure, que nous découvrons. C'est aussi l'histoire de rencontres d'hommes et de femmes avec leur tempérament et leur complexité.

La mer, les bateaux sont leur point d'ancrage, d'union et de liberté. Ils nous disent l'exigence, les contradictions, les rites de passage à ce milieu instable. Les relations entre les personnages sont privilégiées. Rien n'est factice, tout est concret avec ses attentes, ses urgences, ses déceptions. Les sentiments sont souvent profonds et disséminés. 

On s'attache au vieux loup de mer qui est Olivier, à la petite Kira qui brûle d'amour pour lui. On s'abîme à l'annonce de la maladie, on goûte les errances, la fin inéluctable. La vie est séduction, doutes et tempêtes, mais on se raccroche toujours à la lumière d'un phare. 

L'écriture est poétique et transportée. On parle d'amour, de pardon, de connexion. L'auteure livre avec justesse, la pudeur et l'évidence des âmes sœurs enclines à se retrouver...

Un bien joli roman !

"Dès le début de leur amitié, Olivier Karvalho et lui s'étaient respectivement confié leurs clés de cabine et de moteur; d'ailleurs, cela avait été leur première déclaration de tendresse et de confiance. Chacun d'eux se sentait responsable du bateau de l'autre en son absence."

Mer, amitié, rencontres

Des personnages secondaires qui fonctionnent comme des balises

Colette Ollivier-Chantrel

Passionnée par le langage, mon premier mot fut une phrase, la découverte de l’alphabet une révélation, l’apprentissage de l’écriture un éblouissement. Fascinée par tout ce qui vit, dévastée par tout ce qui meurt, j'ai trouvé, dans l’écriture, le moyen d’exhumer la mémoire, et de ressusciter, au fil des pages, celles et ceux qui n’en finissent pas de me manquer. Après avoir appris à manier les phrases au rythme et aux couleurs de chaque auteur comme écrivaine de l’ombre, j'ai choisi de mettre en scène mes propres péripéties dans un récit autobiographique pittoresque et passionnant : 

« La voyance, ça s’attrape comment ? À grands coups de pieds occultes ! »

Passionnée aussi par la peinture, j'ai peint le tableau qui illustre la couverture du roman L'Emblondie, une histoire riche en rebondissements, où les drames, les joies et les rires se succèdent sur le fil du suspense que toute vie recèle. (Source Librinova)