"Dans les larmes de Gaïa" de Nathalie Le Gendre aux Editions d'Avallon

Évadant

RésuméLa sortie du 25 novembre : Dans les larmes de Gaïa
A la suite d'une guerre, la Terre est recouverte par un gigantesque océan. Dans une immense bulle flottant au gré des courants, vivent quelques milliers d'habitants, seuls rescapés de ce chaos. Parmi eux, deux adolescents que tout oppose. Elle, Natanaë, fille de pêcheur, est éprise de liberté.
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Après le chaos et les dernières guerres qu'a subies la Terre, quelques milliers de rescapés vivent enfermés dans une bulle au-dessus de l'océan. Natanaë et Morphé, deux adolescents que tout séparent vont pourtant se rapprocher et unir leurs rêves dans la même direction...

L'auteure nous entraîne dans un monde imaginaire futuriste, hiérarchisée. Elle imagine une île artificielle qui protégerait ses habitants de la pollution, du danger qui vient de l'extérieur.

On est confronté à une société contrôlée, manipulée. La technologie est omniprésente et avancée, tandis que les activités artistiques sont décriées et bannis. On fait la connaissance de deux jeunes adolescents opprimés par leurs parents. Issus de deux milieux opposés, ils aspirent chacun d'eux à une forme de liberté. On suit leur aventure mouvementée avec des étoiles plein les yeux.

"J'ai peur et j'étouffe ! L'Archebulle est une vraie prison, s'écria-t-elle. Je sais, je ne devrais pas te dire ça. Tu es un fils de Novi Electi."

L'écriture est poétique et permet de nous projeter avec une facilité déconcertante. On aime le caractère franc et courageux des protagonistes. Leur quête d'indépendance est juste et néanmoins pas égoïste. Natanaë nous impressionne par son sens des responsabilités envers sa jeune demi sœur.

L'univers aquatique est bien exploité avec de belles descriptions propice à l'imagination. Nos héros doivent déjouer les pièges, crever les mensonges et les secrets. On parle d'inégalités, d'abus de pouvoir, d'écologie. Ce n'est pas extrêmement fouillé, mais les bases sont là, solides et bien plantées pour nous amener à réfléchir.

On y décrit des scènes de violence et de détresse qui nous bouscule. On devient nous-même ivres de beauté sauvage et d'ailleurs. La romance est discrète, elle n'entache pas la pureté des sentiments.

Ce roman délivre un beau message sur la capacité à dépasser les drames et à vivre une vie meilleure.

Dystopie, jeunesse, quête, liberté

Un récit un peu court, l'amitié de Dycia entre autre, aurait pu être un peu plus développée.

Née en Bretagne, en 1970, Nathalie Le Gendre est romancière de 9 à 99 ans. Elle est l'auteure d'une quinzaine d’œuvres pour lesquelles elle a été multi-primée. Dans les larmes de Gaïa est son premier roman.

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