La Mort d'une sirène | Lisez!
Copenhague, 1834.
Le corps mutilé d'une jeune prostituée est retrouvé
dans le port. La soeur de la victime croit pouvoir immédiatement
désigner le tueur : Hans Christian Andersen, jeune écrivain en devenir
qu'elle a vu quitter la maison de passe la veille. Ravie de tenir un
coupable, la police le jette en cellule dans l'attente de son exécution
programmée. Mais grâce à ses relations, Hans Christian obtient d'être
libéré pour trois jours, durant lesquels il devra mener ses propres
investigations et livrer le véritable meurtrier aux autorités. Sa quête
de la vérité le conduira dans les dédales d'une ville ravagée par la
pauvreté, les tensions sociales, la corruption et les crimes sordides...
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Copenhague
1834, quand le corps d'une jeune prostituée est retrouvé sur le port,
on se rapproche très vite de son dernier et étrange client Hans
Christian Andersen. Jeté en prison, il aura l'occasion d'une dernière chance pour jouer les inspecteurs et prouver son innocence. Mais sera-t-il l'homme prompt à faire jaillir la vérité ?
Direction Copenhague, dans la peau d'un apprenti poète confronté à l'urgence de sauver sa peau. Accusé de meurtre, il passe du statut d'accusé à enquêteur bien malgré lui.
Accompagné par la sœur de la victime, on va suivre les aventures périlleuses entre fastes, corruption et insalubrité. On est saisi par le réalisme d'une époque, les descriptions et l'écriture favorisent notre acclimatation à un récit original et noir.
C'est une course-poursuite haletante qui nous attend dans les rues danoises. On se faufile sur les traces du véritable assassin. Son profil est atypique, sa quête est intime, viscérale. C'est un conte pour adulte, sombre et cruel qui nous catapulte dans une quête labyrinthique. La recherche de Hans Christian Andersen relève de l'art, de la magie, de l'intuition. Sa marginalité nous fascine et nous emporte loin dans ses expectations.
L'écriture est captivante, on est rivé à son énergie séductrice. On fouille, on se rapproche des indices concomitant jusqu'à l'évaporation finale.
Thriller aux accents de conte ou conte aux accents de thriller ? L'illusion est parfaite !
"Il s'agit de désir, se rappelle Hans Christian. Le désir d'être quelque chose d'autre que ce qu'on est. Ce désir se trouve tout au fond du cœur de l'assassin, si fort, si violent qu'il l'a poussé à tuer."
Danemark, historique, conte, thriller
Un clin d'œil à la petite sirène et à la petite fille aux allumettes
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