"Mauvais genre" d'Isabelle Villain aux Éditions Taurnada
Isabelle Villain : Un thriller qui vaut le détour
Mauvais genre - Isabelle Villain
Hugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d'une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups... |
Angélique, a été retrouvée assassinée chez elle à l'arme blanche. Pour l'équipe du commandant Rebecca, c'est le début de l'enquête du côté des proches de cette kiné trentenaire, et un chamboulement des apparences trop souvent trompeuses...
Isabelle Villain nous sert un thriller percutant et addictif. Sur plusieurs fronts, elle nous trouble et distrait notre attention comme une pro. On assiste ici à une intrigue policière multiple auquel s'ajoute la vie perso des flics de la brigade.
On est totalement imprégné par l'ambiance "busy", polyvalente et complexe de la crim. Rebecca est une héroïne pugnace et imparfaite comme on les aime. On apprécie ses humeurs, ses faiblesses qui la rendent résolument humaine. Impulsive, secrète, intuitive, elle paye ici de ses erreurs.
L'écriture est nerveuse, fébrile. On vibre ici et on vit avec nos préoccupations qui s'agitent, nos convictions hasardeuses et le temps qui défile à toute vitesse. Les personnages sont difficiles à cerner et montrent consciencieusement autre chose à voir. Ce tourbillon nous entraîne vers quelque chose de tendu et précipité. La machine s'enraye, nos héros sont incontrôlables, et nous à leur merci !
On y parle de souffrance et d'identité. Les jeux de dupes sont redoutables et ne manquent pas un jour, d'être saignants. Mais je ne vous ai rien dit...
"Elle s'est fait avoir comme une débutante. Malgré les appels et les conseils incessants de son entourage, elle n'a rien vu venir. Elle a maintenant un sale goût dans la bouche, le goût de la capitulation."
Rythme soutenu dans un imbroglio d'affaires, impossible de s'ennuyer
Trop d'éléments qui restent en suspens, on reste sur notre faim
Née au Maroc en 1966, Isabelle Villain a travaillé pendant une quinzaine d'années dans la publicité, l'évènementiel et l'organisation de salons professionnels. Amatrice de littérature policière depuis l'enfance, elle obtient en 2015 le prix Maurice Bouvier pour Peine capitale, et en 2016 le prix polar du festival Jeter l'Encre pour Âmes battues.
Née au Maroc en 1966, Isabelle Villain a travaillé pendant une quinzaine d'années dans la publicité, l'évènementiel et l'organisation de salons professionnels. Amatrice de littérature policière depuis l'enfance, elle obtient en 2015 le prix Maurice Bouvier pour Peine capitale, et en 2016 le prix polar du festival Jeter l'Encre pour Âmes battues.
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