"La mort n'existe pas" de Damien Eleonori aux Éditions De Saxus
Damien Eleonori : Un thriller hypnotique
La mort n'existe pas - Damien Eleonori
Et si la fin du monde annoncée par les Mayas avait réellement eu lieu sans qu'aucun d'entre nous ne s'en soit rendu compte ? Paris, 21 décembre 2012 Sur le toit d'un hôpital parisien, Léo Liberati laisse son regard se perdre sur la capitale illuminée. Tant de choses se sont passées en trois jours. Il monte sur le parapet et étend les bras. Son dernier regard est attiré par le cadran de l'horloge trônant sur l'église du quartier du Petit-Montrouge. |
Décembre 2012, Léo Liberati se réveille à l'hôpital, accusé du meurtre de sa femme et de sa fille. C'est là que tout commence, si tout n'est pas fini... Léo part à la recherche d'une vérité, qui sans le savoir, prend la forme ultime de la connaissance...
C'est un roman troublant, spectral dont on a beaucoup de mal à s'extraire. Il y a quelque chose d'irréel et de fascinant qui se dégage, une atmosphère confuse et insaisissable qui nous poursuit lors de notre lecture.
Il y a une fluidité à travers les mots qui nous séduit, alors que le sens de leur flot, nous échappe. Difficile de se situer, de comprendre dans quelle direction on va. L'auteur pose ses éléments et ils nous questionnent.
Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
On est étourdi, perdu entre le concret et le fantasme, le passé et le présent et à la fois dans l'espace-temps. Il y a quelque chose d'étrange, de divin, de fulgurant qui nous met en face de nos contradictions. On pointe le doigt sur des comportements, des erreurs, sans le voir vraiment, en livrant parfois nos yeux au ciel. Nous rejoignons Léo petit à petit, puis dans un choc éveillé à notre propre conscience et identité.
L'écriture est habile, irréprochable, elle nous aiguille sensiblement là où nous refusions d'aller. Et pourtant...
"Elle était prisonnière. Nous le sommes tous. Dans cet autre monde comme dans le nôtre, une partie de nous demeure invariablement enfermée derrière des barreaux."
Un récit brumeux sur la vie, la mort, l'humanité
Trop de choses reposent sur Léo
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