"La mère parfaite " d'Aimée Molloy aux Éditions Les Escales
Aimée Molloy : Un thriller troublant
Nell, Francie et Colette font partie d'un groupe de
jeunes mères de Brooklyn qui ont fait connaissance pendant leur
grossesse. Le soir du 4 Juillet, pour échapper quelques heures à leur
quotidien, elles décident d'organiser une virée dans un bar : un répit
bienvenu en ce premier mois d'été caniculaire...
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Winnie fait partie d'un groupe de jeunes mamans, quand son fils Midas disparaît. L'enquête devient une obsession pour Nell, Francie et Colette déterminées à mettre au clair cette affaire, coûte que coûte...
Ce thriller met mal à l'aise, inquiète, perturbe, culpabilise. Parce qu'on y parle de lien-mère enfant, de protection, de connaissance, d'instinct.Avec beaucoup de lucidité, l'auteur démystifie la condition de la mère parfaite, en toutes circonstances. Derrière ce drame, on évoque les difficultés à s'imprégner de ce rôle et de le faire sien, en dehors des conseils prodigués tout le temps, et par tout le monde. Cette disparition touche à l'intime, au viscéral. On ressent l'urgence de retrouver cet enfant, par solidarité sans doute, et peut-être plus encore, par égoïsme. Toutes ces mères racontent un profil différent et unique avec leurs doutes, leurs faiblesses, leurs secrets.
Ici, les masques tombent et délivrent quelque chose de fragile et d'étouffé. L'écriture est fluide et sans accroc, on relève beaucoup de dialogues qui donnent une réelle impulsion au récit.
Ces mères livrent un combat, dévoilent malgré elles, des facettes qui les conduisent au bord du précipice.
Vous serez alors voyeurs, mais aussi témoins de ce qu'elles réussissaient jusqu'ici à dissimuler...
"On m'a tenue pour responsable de ce qui s'est passé le soir du 4 juillet. Mais pas une heure ne s'écoule sans que je me remémore la vérité."
Une autre vision de la maternité plus trouble, plus éparse.
Une enquête une peu brouillonne qui manque de conviction, de crédibilité.
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