Elleja
Kieffer nous invite avec cette histoire inspirée de son vécu, à lever le
voile sur un sujet tabou et douloureux, qui est le deuil prénatal.
On déroule les épreuves et le combat d'une femme en mal de maternité. On suit ses blessures physiques, ses humeurs, ses bouleversements émotionnels. On entre dans la fragilité, l'intime avec une vraie vérité. On élude rien du sentiment de solitude, aux doutes, jusqu'à la culpabilité.
On y évoque le caractère froid et technique du corps médical, les tensions dans le couple, les traumatismes, les non-dits.
"Tu sais seulement qu'il est illusoire de penser qu'un jour, cela n'aura plus d'importance, qu'un jour, ce souvenir ne te hantera plu. Tu espères simplement qu'à force, la peine sera moins violente."
L'écriture est sincère, empreinte d'une belle lucidité. Au fil des mois, des années, le message reste bien présent, moins incisif peut-être, plus doux, voire même élancé. Ces "enfants" perdus sont une partie d'elle-même, qu'elle ne peut et ne voudra jamais oublier.
Et si ce récit est une expression d'un ressenti unique, il pourrait se faire le baume d'autres souffrances...
Fausse couches, souffrance, deuil, tabou
On trouve à la fin une liste d'associations, de podcast, groupes de soutien. A partager dans son cercle de femmes mais pas que...
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